On m'a dit "Non". Voici pourquoi je continue.

Il y a peu, j'ai reçu une réponse des plus hautes autorités de la République Française concernant mon projet. Une réponse négative. Ma première réaction n'a pas été le découragement, mais une forme de certitude : ils n'ont pas lu. Ils n'ont pas vu. Ils n'ont pas compris la vision systémique derrière l'idée. Et cette expérience, loin de m'abattre, a renforcé la conviction qui m'anime depuis le début.

Nous vivons dans un monde qui nous pousse à abandonner au premier obstacle. Un monde où il est plus facile et plus gratifiant de passer une heure à faire défiler des vidéos absurdes sur son téléphone que de consacrer cette même heure à une tâche ardue, dont le résultat est incertain.

C'est le culte de l'instantané, de l'inutile et du divertissement.

Pourtant, les grandes avancées, les vrais changements, ne naissent jamais de la facilité. Ils naissent d'une obsession. D'une idée qui vous habite et qui vous crie que c'est le bon chemin, même si tout le monde vous dit le contraire. C'est un dialogue intérieur où votre conviction doit être plus forte que le bruit extérieur.

Mon projet de Taxation des Transactions Financières pour le climat est né de cette conviction. Ce n'est pas une quête personnelle pour la gloire. Au contraire, ma personne passe au second plan, car l'idée, elle, est principale.

Elle est principale parce qu'elle propose une solution bénéfique à l'humanité : un mécanisme de financement juste, stable et massif pour la plus grande menace de notre temps, tout en stabilisant un système financier qui en a bien besoin.

Alors oui, on m'a dit "non". Mais ce "non" n'est que le reflet d'un système qui peine à accepter les idées qui le transforment en profondeur.

Aujourd'hui, par un courrier recommandé, j'ai réaffirmé ma position et la validité de mon projet. Car je crois qu'il y a des idées qui méritent d'être soutenues, non pas pour la personne qui les porte, mais pour le potentiel qu'elles renferment.

Mon combat n'est pas de convaincre pour moi, mais de convaincre pour nous. Et pour cela, je n'abandonnerai pas. J'irai voir ailleurs, je frapperai à d'autres portes, jusqu'à ce que la logique et le bien commun l'emportent sur l'inertie.

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I was told "No". Here is why I'm continuing.

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A Global Tax to Save the Climate? The Idea That Could Change Everything